samedi 20 février 2010

Ne te sens-tu pas vide mon amour ?
L'âme a quitté. Sur le bleu trop froid, elle a quitté, enfuie par l'éclat scientifique et glacial. Je ne saurais courir ta fin.

dimanche 14 février 2010

Les infinies.

En vous saluant bien, ma belle passion.
M'avez-vous anéantie, mon ami, à tel point que je ne sache plus qui m'est familier. Ce matin n'a pas vu l'aube comme en quelques passés, à tes côtés encore moins, et pourtant contre mon cœur. Je ne saurais me faire à ton absence. Je ne saurais saluer les brunes une dernière fois, aussi belles ! Elles sont. Il est étrange d'avoir le monde tout contre le cristal, et qu'une seule force y résiste un jour. On s'en plaindrait fort bien, mais une fois le cœur chaud dans la main, on s'en lasse encore mieux.
Je t'ai promis d'être petite, et chaude, et douce. Je t'ai promis d'être la poupée, le lointain désir, la disposée, l'indisposée, l'antithèse suprême et de te donner ce que personne ne pouvait même espérer avoir... Et tu me l'as refusé.
J'explose, j'implose, rien ne résiste. Hormis toi.

lundi 8 février 2010

I can't stop thinking of you.
I wanna be your little thing.
I. This is passion.

dimanche 7 février 2010

Paradoxical.

M'aimer, dites-vous ? M'aimer ?
De le savoir ou de l'ignorer tout à fait, sans raison même d'être, j'aurai le cœur infiniment vif et profond, en même temps que si doux et si camouflé.
Je ne saurais dire lequel il est, implosant, implosif, même. La larme au coin de l'œil, non, au coin du cœur, aucun coin, n'importe lequel. Toute crainte devient mienne.
Il est des solitudes souhaitées, et d'autres qui ne le sont pas ; ici je connais les deux, et l'épisode de quelques complications littéraires référencées s'entrelacent comme nous eussions fait.

***

Les entrelas - iceux - me manquent....

samedi 6 février 2010

A savoir quel est mon état, je ne saurais... Oui, oui.
Mélancolique, oui peut-être que c'est ça, mélancolique... De la mélancolie. Quelle est-elle la mélancolie ? De te savoir loin, être, de te savoir loin... Est-elle ? Est-elle ? Est-ce seulement elle ? Seulement quelques instants j'eus aimé t'y voir. Mensonges, mensonges ! J'eus aimé t'y voir toujours, toujours, enfant des passions, toujours. Toujours l'œil noir mais si beau, tantôt si profond, tantôt errant dans le déconcertant. Enfant ! Enfant ! Cela commença... Mort. Cours, enfant, cours, vilain ! Briseur ! Briseur ! Cours donc, cours donc ne t'arrête point, cours je te prie, cours je... Tu ne cours toujours pas. Iras-tu ? Iras-tu ? Iras... Tu. Tu n'iras probablement point, n'est-ce pas ?
Va. Va... Puisses-tu.
Et, ce soir-là, j'ai eu l'impression que je mourrais de te savoir éloigné.
(P.P.)

mercredi 3 février 2010

Baby I'm Yours

I've always wanted to tell you
How much I loved you.
I've always wanted you.
But you were too pure. You were too young. So I've tried. Tried to forget you. I've tried to forget how much you were obsessive, how much you were magnificent. You were so young. But you were way more a man, a grown-up, way more than what they were, even if they were older. You were kinda sexy. As young as possible. Like Dorian. Not blond. Not like a child. More like, innocent. But with this painful freshness. These dark eyes, these shades in your eyebrows. Long hair. Long soft hair. Small body. Hiden. Tenderness. I was acting like you mum. I didn't love that. I didn't want to be the aunt, to be the mum, to be the oldest in our couple. I didn't want to be the power, I didn't want to be higher. I've always wanted to be higher. No I wanted to be less than you. I wanted to be thiner. Smaller. Transparent. I wanted to be a kinda shadow beside you. To be the little thing beside you. You would love. Really love. I wanted to be so small that people can't see me because I was, erm, I didn't want to be small. I wanted to be smaller than you. I imagined people talking to you, looking at you, staring at you, and then, they would have seen me, and would have said OH MY. They are perfect. They are. As perfect as they can be. We would have been so beautiful. Not because I am. But. Because I would have been someone else. I would have been the little twig beside you. Little and sweet. Little and... naive. Perfect. A doll from the sixties. Yours.