lundi 30 novembre 2009

Par quelques vents arrachés aux chaînes artistiques, par quelques voiles sur quelqu'astre bleu, l'agression ultime se fit. Le pied noyé, la pure merveille engloutie et la bouche aux aléas, pour combien d'autres tempêtes ?

dimanche 29 novembre 2009

Quoiqu'il se passe...

Es-tu le diable enfant blonde, es-tu la vérité ? derrière tes voiles gris, la blancheur d'une cigarette à la main - tu l'appelles pure et elle te fascine -, es-tu de gaze blanche ou de soie ? A-t-on besoin d'être cachés pour s'être retrouvés ? De la colère des Dieux je te provoque, l'oeil admiratif et lent. Me rendre une caresse suffisait à m'envoler.
Je suis finie des vieux temps, je suis l'année de blancheur, l'ennemie parfaite de tes anciennes. Ton contraire.

samedi 28 novembre 2009

Wind. Fire.

Tire moi vers les quintescences. Embrume l'esprit sans te retourner, virtuose d'un autre temps, opposé de ma prose. Des mots que l'autorité m'enlève, la tête pleine de Dieux futiles, le Réel m'étouffe le papier sacré à la main. Ses doigts frêles et puissants arrachent le feu et trépassent. Guide ! Guide !

lundi 16 novembre 2009

Fragments.

Les petites impossibilités, le long des beaux espoirs, courent vers la pure insolence d'un lendemain amer. Amer et pas de lèvres bien que trop, amer et doux peut-être, j'ai perdu.
J'ai couru les quais invisibles sur des trous écorchés, l'œil vague, l'aura rouge. Trouvé quelques amours et enfoncé mon Art.
Je remeurs.


A la petite lune la Petite Perfection (comme une destinée) se donnerait pour tout et rien, pourvu qu'elle y soit - un verre à la main.