samedi 12 décembre 2009

Répétitions des douleurs.

(L'entête et minable, se raccrochant à un anglicisme plagié sur une rousseur commune)

"C'est très dur pour moi. Il me reste quelques minutes en terre connue, à peine une heure ou deux en France, quelques-unes de plus en Europe... et tu m'ignores. Et je me demande si ce n'est pas volontaire, si tu te protèges consciemment ou inconsciemment, et je m'en veux de croire que je puisse compter aux yeux de quelqu'un.
Hier le monde me disait 'au revoir!' et dans leurs mots que ma naïveté a vus comme sincères je me suis crue aimée. Mais tu n'étais pas là. Tu étais le seul absent, injoignable depuis des heures. J'ai tenté de te laisser tranquille un peu, mais, le soir, j'aurais tant eu besoin de toi.
Et j'aurais eu besoin de t'emmener, d'avoir ta montre : mon poignet est tellement vide que j'en ai mal.
Je m'étranglerais bien de ton foulard pour te sentir."


J'ai du l'écrire le 10 juillet 2009.
En réalité il était avec Joanna, vide et vaine. Pour sa capacité à se faire prendre telle un trou béant. Je ne ferais pas dans la dentelle pour le coton.

C'est laid, tout ça, c'est laid. L'écriture est primaire et le besoin aussi. Le besoin qu'il a parcouru. Si quelqu'un le lit, c'est gênant, c'est laid et c'est honteux n'est-ce pas ? J'en ai rien à foutre, chaque mot est important, j'en ai rien à foutre : j'étale ma chair, il y a du sang partout.

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