La nouvelle inspiratrice gratte mes maintiens, bientôt j'ouvrirais à nouveau mon éclat.
J'ai envie de tes lèvres démon, j'ai envie de ta possession démon, je n'ai envie de rien.
Je retiens ma respiration.
E.B.
dimanche 30 août 2009
The turn into dark project
Cross the next day of a false pride, eyes turning into bright and heart just like a prey. When ignorances turn into exchanged, feel like the skin against the skin during an odd second.
But days after days, love after love, the prey has begin her big evolution.
Cross cross cross the day
D-d-d-days after days
L-l-l-love after love,
Soul into broken bones
Soul into broken heart
Soul into broken soul
Lose yourself,
a simple symphony
(about love and love)
E.B
But days after days, love after love, the prey has begin her big evolution.
Cross cross cross the day
D-d-d-days after days
L-l-l-love after love,
Soul into broken bones
Soul into broken heart
Soul into broken soul
Lose yourself,
a simple symphony
(about love and love)
E.B
lundi 24 août 2009
Interludes et Exils
Trois semaines après l'Orphée fertile, je ne sais pas ce que je créais, mais je vous donne.
A Bali donc :
Peut-être Exil I
Exil II
* ici je demanderais à mon ami musicien quelque chose de lent et mélancolique, presque las.
Exil III
(En ce qui concerne mes choix pour Les cris, Exil III passe en premier. Exil II est incomplet, la suite étant perdue pour le moment)
A Bali donc :
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Interlude en *
(et ramassis d’erreurs)
(et ramassis d’erreurs)
Peut-être Exil I
L’orphisme nommé se meurt en exil, bien que mille fois évoquée.
Qu’il ne s’agisse pas de la Muse spirituelle absente non !
Mais de son corps qui, l’Amour, ne fait plus.
Elle s’est absentée, ou l’inverse peut-être, une dixaine de nuits pour une Lune bientôt, elle a préféré, peut-être, s’effacer plutôt que d’avaler les sucs ardents.
Ici où les offrandes sont multiples pourtant, aucune Amour ne passe – et en un sens néanmoins ! – n’éclate ses chairs. Chairs qu’aujourd’hui je sais (cachées) superbes puisque mourir et tuer sa Muse me donne la Nausée du Gâchis.
D’être loin de cette Muse d’ailleurs, les Sang sont abondants et ma substance entière s’en trouve vidé – quelle vérité !
Ma Terre m’appelle – cependant elle se tait.
(miteux)
Qu’il ne s’agisse pas de la Muse spirituelle absente non !
Mais de son corps qui, l’Amour, ne fait plus.
Elle s’est absentée, ou l’inverse peut-être, une dixaine de nuits pour une Lune bientôt, elle a préféré, peut-être, s’effacer plutôt que d’avaler les sucs ardents.
Ici où les offrandes sont multiples pourtant, aucune Amour ne passe – et en un sens néanmoins ! – n’éclate ses chairs. Chairs qu’aujourd’hui je sais (cachées) superbes puisque mourir et tuer sa Muse me donne la Nausée du Gâchis.
D’être loin de cette Muse d’ailleurs, les Sang sont abondants et ma substance entière s’en trouve vidé – quelle vérité !
Ma Terre m’appelle – cependant elle se tait.
(miteux)
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Exil II
Au matin comme au crépuscule, l’Art essence de vie quittait toujours les tréfonds vitaux.
Le père détesté par le mythe faisait encore figure de douleur ; et le poète en redéfinition espagnole – n’y voyait que d’Art absent ! – s’étranglait à la foule.
Le père détesté par le mythe faisait encore figure de douleur ; et le poète en redéfinition espagnole – n’y voyait que d’Art absent ! – s’étranglait à la foule.
* ici je demanderais à mon ami musicien quelque chose de lent et mélancolique, presque las.
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Exil III
Sur le mercantile odieux, j'ai couru ton nom. J'ai crié ma Muse ! ma Muse ! Bien qu'elle soit fausse. Tu n'étais ni Eurydice - ton corps en témoigne -, ni rien de cela. L'inspiration était immense, le pouvoir restreint. J'ai cru, mon amour ! mon amour ! que c'était toi qui manquait ; c'étaient les Amours !
Ô les Amours, jamais je ne vous ai sous-estimés.
Après s'être envoyé en l'air dans une pause nerveuse, la tentation me répond d'elle même que ce que j'aurais pu lui donner m'a été subtilisé. Ce n'est pas la première fois.
L'Ange désarticulé cherche désormais, plus encore, la détermination. La justesse. Le décharnement. Le poète neuf, la poète neuve même ! s'inculque des Rimbaud pour s'ouvrir au monde des terreurs magnifiques, afin de surpasser l'horreur passagère et creuse.
Ô les Amours, jamais je ne vous ai sous-estimés.
Après s'être envoyé en l'air dans une pause nerveuse, la tentation me répond d'elle même que ce que j'aurais pu lui donner m'a été subtilisé. Ce n'est pas la première fois.
L'Ange désarticulé cherche désormais, plus encore, la détermination. La justesse. Le décharnement. Le poète neuf, la poète neuve même ! s'inculque des Rimbaud pour s'ouvrir au monde des terreurs magnifiques, afin de surpasser l'horreur passagère et creuse.
(En ce qui concerne mes choix pour Les cris, Exil III passe en premier. Exil II est incomplet, la suite étant perdue pour le moment)
dimanche 23 août 2009
Les bals de fin d'Hiver
La fin des bals d'Hiver - en été, cela va de soi : il dépend d'un bras chaud - marque l'aurore des inquiétudes. Là-bas, hier, plus loin peut-être, tout le beau monde ne m'excluant pas se pressait aux balcons des belles figures ; et je me fis happer.
Happer cela dit je ne restais pas, l'appel des troubles m'enleva à cette danseuse de cabarets...
Des troubles soudains : le Cœur qui s'appelle, les Rimbaldiennes échauffées - et des impromptus !
Et je redeviens danseuse à l'âge de mes cinq ans, m'écoulant entre Pères et Mères, cherchant le Charmant... A l'Oedipe bien fait !
Mais le maître mot qui ne me vient pas en ces chaudes tristesses, je vous le dis : spontané.
Happer cela dit je ne restais pas, l'appel des troubles m'enleva à cette danseuse de cabarets...
Des troubles soudains : le Cœur qui s'appelle, les Rimbaldiennes échauffées - et des impromptus !
Et je redeviens danseuse à l'âge de mes cinq ans, m'écoulant entre Pères et Mères, cherchant le Charmant... A l'Oedipe bien fait !
Mais le maître mot qui ne me vient pas en ces chaudes tristesses, je vous le dis : spontané.
E.B
jeudi 20 août 2009
Les rimbaldiennes
Des étoiles, des fenêtres, des clochers ! qu'importe.
Des fils d'or, des guirlandes, des cordes...
Je marcherais n'importe où, sur n'importe quoi.
Puisque quelque soit la nature du lien...
Un soir de commencement, un baiser pour sceller, jamais je ne t'ai envolée.
E.B.
(Un bon anniversaire à Maryline et un petit rien qui j'espère lui fera plaisir)
Des fils d'or, des guirlandes, des cordes...
Je marcherais n'importe où, sur n'importe quoi.
Puisque quelque soit la nature du lien...
Un soir de commencement, un baiser pour sceller, jamais je ne t'ai envolée.
E.B.
(Un bon anniversaire à Maryline et un petit rien qui j'espère lui fera plaisir)
mardi 18 août 2009
Lettre à un amour naïf.
30 nov. 2008
B.,
Je t'ai probablement déjà dit que je n'étais pas vraiment douée pour les lettres. Cela dit... étant donné ce qu'il se passe, et étant donné que j'ai besoin de t'écrire... Plutôt que de te harceler... je te fais déjà bien assez de mal.... Disons que j'ai réussi à t'envoyer une carte des States alors...
Je compte faire un petit paquet de lettres, comme un journal. Daté. Je te remettrai peut-être le tout lorsqu'on se remettra ensemble... ou pour nos un an.... Je ne sais pas.
Je ne sais rien, pour le moment.
Il est 19h54. J'ai terminé de manger il y a quelques minutes... J'ai mal au ventre, j'ai trop mangé. 6 fourchetées de pâtes, deux morceaux de pain... Mon corps s'habitue à nouveau au très peu.
C'est ridicule de t'écrire ça. Mais j'ai tellement l'habitude d'avoir un grand frère, un meilleur ami et surtout un amant aimant qui m'écoute tout dire...
Comme quoi....
Je n'ai jamais douté de ton importance, de ton rôle. Regarde : avec toi, je n'allais pas fondamentalement bien. Mais sans toi, je ne mange plus. Je ne dors plus. N'ai plus de but. Oh, je l'ai mérité, pour sûr. J'ai détruit le mythe non ? D'un coup, tu as découvert que la belle et précieuse A. était... trop ingérable.
Je suis avide, curieuse, veut avancer vite, sauter des étapes.
Une de mes principales caractéristiques -et médicalement reconnue qui plus est!- est que je ne fais jamais vraiment de choix. J'avance d'un pas pour immédiatement reculer d'un demi.
Aujourd'hui, c'est peut-être comme si je me forçait à aller de l'avant. Je pars, et ne reviens pas le lendemain. J'ai fait une erreur, je la répare partiellement en lui donnant un sens.
Ce ne sont surtout pas des excuses, non. Je ne te demande pas de m'excuser, moi-même je ne m'excuse pas. Mais je tente de m'expliquer tout ça. Ce sont mes pensées, ma recherche et mon plus intime que j'aimerai te confier.
20h18. Ca va me faire tout drôle de ne plus avoir tes adorables coups de téléphone.
Pour le coup, je serais peut-être plus en forme... Quoique je ne dorme plus.
Tu es un ange B. Paisible, doux et compréhensif.
Tu m'excuses parce que je n'ai que 1* ans. Tu me dis vas, je t'aime, découvre le monde. Tu me dis pars, si ça peut te rendre heureuse.
Et c'est là que réside l'amour.
L'être qui aime vraiment oublie de s'écouter.
Dire ça me fait encore plus réaliser que je t'aime, vraiment.
C'est étrange, je me sens comme en train de pleurer, toute la journée durant. Comme si mes larmes étaient sèches.
Je ne me sens plus la force de pleurer.
Tu es grand, mon amour, ton cœur est grand.
Je suis artiste.
Les artistes voient la profondeur de l'âme.
Le scientifique tente de la matérialiser.
Personne d'autre que moi ne sait à quel point....
Comme tu es fantastique.
Garde l'espoir.
Je rêve de t'enlacer.
Je rêve de t'embrasser.
Merci pour ces baisers de samedi soir.
Quand tu m'as quittée, je suis retombée amoureuse. 20h26.
Pourquoi l'Artiste n'aime pas, il est passionné.
J'ai décidé de m'ouvrir à vous, comme un cœur que l'on dissèque. Vous pouvez voir l'image ici, du coeur découpé au couteau, grossièrement.
Vous avez devant les yeux une personne qui a essayé d'aimer mais qui alors se reniait. L'Amour ne se couple que rarement de Passion.
Prière d'insérer
C'est un petit cadeau que je souhaitais vous faire de vous offrir mes écrits, plutôt que de les confronter à la face corrosive du monde. Ce sont mes bébés, aussi je vous fais confiance, prenez-en soin. C'est pourquoi ils sont à vous après avoir été à moi.
J'espère vous contenter avant de vous donner un jour, j'espère, un petit carnet relié d'une couverture rigide, sur lequel il y aura écrit en lettres dorées peut-être, et en relief creusé :
J'espère vous contenter avant de vous donner un jour, j'espère, un petit carnet relié d'une couverture rigide, sur lequel il y aura écrit en lettres dorées peut-être, et en relief creusé :
Les cris
E. B.
E. B.
Le temps de la comète.
(A la machine à écrire)
Pour une naissance 17 ans plus tôt :
Pour une naissance 17 ans plus tôt :
D'azur troublé de pluies malignes, d'or sale patiné par les excès, qui es-tu ?
Demain ne m'entend pas et je me suis fermée à son œil. Seule ta coupe sillonne le chemin. Savoure les papiers, glisse les extrêmes : tu tiens le Monde. Rien que le souffle froid de l'astre dans l'eau du bain, puisses-tu t'y ouvrir infiniment.
Demain ne m'entend pas et je me suis fermée à son œil. Seule ta coupe sillonne le chemin. Savoure les papiers, glisse les extrêmes : tu tiens le Monde. Rien que le souffle froid de l'astre dans l'eau du bain, puisses-tu t'y ouvrir infiniment.
A cet azur, A cet or.
----
et je consumais son amour.
et le moi.
et je consumais son moi.
et je consumais le lui.
et le faire.
et je consumais le lui.
et je ne consumais rien.
et je consumais tout.
Pareil à l'amour du sang.
(Au rythme d'une cigarette)
- (Il y avait une présentation charmante pour celui-ci, au fil de la machine à écrire que vous connaissez souvent bien, mais je n'ai pas réussi à la reproduire ici)-
Les perles du bord, loin des écarlates, fuit les eaux profondes.
Les voiles se ternissent ; le jour se lève et l'enfant mord ses lèvres.
Au loin, au loin les volutes.
E.B.
et le moi.
et je consumais son moi.
et je consumais le lui.
et le faire.
et je consumais le lui.
et je ne consumais rien.
et je consumais tout.
Pareil à l'amour du sang.
(Au rythme d'une cigarette)
- (Il y avait une présentation charmante pour celui-ci, au fil de la machine à écrire que vous connaissez souvent bien, mais je n'ai pas réussi à la reproduire ici)-
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Je m'agaçais du goût de son alcool. L'acceptation, tel le vent des mers, courrait insensible pour un temps. Qui de lui ou de son souffle lui survivrait, une fois le liquide braiseux extrait des terres profondes ?
Les éclats sont faux et les suggestions parfois plus intenses. Une référence de l'infini, un corps du parfait. Il n'y a plus d'aube ce matin.
Les éclats sont faux et les suggestions parfois plus intenses. Une référence de l'infini, un corps du parfait. Il n'y a plus d'aube ce matin.
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Les perles du bord, loin des écarlates, fuit les eaux profondes.
Les voiles se ternissent ; le jour se lève et l'enfant mord ses lèvres.
Au loin, au loin les volutes.
E.B.
A Rincheval, A Hascoat, A l'Enfance.
Il y a un an et demi, lorsque je ne m'étais pas essayée encore à la Poésie si je puis l'appeler ainsi, j'écrivais à un jeune homme qui aurait aussi bien pu être une jeune femme et qui m'ouvrait à de nouveaux horizons - aussi merveilleux qu'infâmes.
Aujourd'hui que je remets de l'ordre dans ma vie réduite une fois de plus en morceaux désordonnés - comme on arrache les pétales d'une quelconque fleur -, je retrouve une lettre qui, comme tant d'autres, n'a jamais été postée. Je suis incapable de poster une lettre.
Je la retrouve soigneusement enveloppée d'orange lisse, la déchire avec nervosité après avoir vu un nom rebrodé, et j'y découvre un cartonné jaune sans verso. Il a lui aussi la taille d'une enveloppe un peu grande.
(En portrait)
Aujourd'hui que je remets de l'ordre dans ma vie réduite une fois de plus en morceaux désordonnés - comme on arrache les pétales d'une quelconque fleur -, je retrouve une lettre qui, comme tant d'autres, n'a jamais été postée. Je suis incapable de poster une lettre.
Je la retrouve soigneusement enveloppée d'orange lisse, la déchire avec nervosité après avoir vu un nom rebrodé, et j'y découvre un cartonné jaune sans verso. Il a lui aussi la taille d'une enveloppe un peu grande.
(En portrait)
Je t'écris un petit mot en passant, comme ça. C'est pas très joli, j'ai le doigt qui fait mal et le papier en équilibre mais ce n'est pas grave. J'essaie de me convaincre. C'est pour faire plus réaliste, pour faire petit mot qu'on laisse sur la table de la cuisine, un matin un peu froid mais ensoleillé. Je t'ai écrit un tas de lettres jamais envoyées. Du coup j'ai une petite boîte aux mots. e voulais que tu saches que je suis plus heureuse que jamais, malgré la distance entre nous. J'ai fini par la chérir, elle aussi. [Le 'par' ressemble étrangement à un 'pas', note du 18 août 2009] Ça ajoute une dimension... différente à ce que l'On est. Et je m'inquiète de savoir si tu vas bien. Je n'admettrai pas le contraire, de toutes façons. William m'a offert un pendentif en or blanc sur lequel scintille un minuscule diamant. C'est un tout petit cœur au bout d'une chaîne. Il ne se passe pas une journée sans que je pense à toi. J'aimerai te raconter un tas de choses, mais je ne pense pas que couché sur du papier ou tappé à l'ordinateur soit la bonne façon. Alors on se le racontera autour d'un thé, sur une terasse d'un café chic à Paris. Je suis pressée d'y retourner, et cette fois je ne me sentirai plus touriste. Oh, et dans une vingtaine de jours, je serais à Madrid ! Je devrais être aux USA en ce moment. Le 19, demain et peut-être hier pour toi, cela fera deux ans que je suis partie aux Etats Unis. Nous fêtons en ce moment nos deux ans de torture, de jolies phrases, d'amour, de violence, de poison, de présence, d'absence, de désir, d'envie, de rêve. Nous avons deux ans.
Bon anniversaire, mon aimé.Je ne signe pas.
Avant que je ne jette ces mots bleuis, je commence ma poésie avec ces souvenirs. J'espère que vous pouvez sentir la nostalgie. J'espère que l'on me pardonnera. Peut-être me pardonnerais-je.
E.B.
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