Je commence réellement à étouffer. Je continue de me nourrir d'Art mais pour la première fois j'ai l'impression d'arriver à une échéance. Je ne tiens plus, plus rien ne tient, je me figure des jarretières bleues et toutes petites, sur aucune peau, ou sur toutes, très impersonnelles. Elles tirent très fort sur des bas de satin, de soie, de dentelles, il y a des fils d'argent, d'or, et du coton. La peau s'il en est est naturellement très blanche. C'est insupportable. La gorge me tire du bas de mon ventre au plus haut de mon esprit, je n'y tiens plus. Bientôt je courrai dehors pour crier du plus fort qu'il est possible, et un cri semblable s'échappera. Chaque amour en sera déchiré.
Je crois que je suis en train de mourir.
Je suis presque prête à supplier tant je sais ma cause justifiée. Je me mettrais à genoux, tenterais la violence, la douceur, je tenterais tout, l'œil toujours aussi profond cependant. Je n'y tiens plus, je suis douloureuse.
Je me figure la tête renversée, des drapés légers et infinis cerclés, et un tour ineffable.
Putain.
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