mardi 18 août 2009

Le temps de la comète.

(A la machine à écrire)
Pour une naissance 17 ans plus tôt :

D'azur troublé de pluies malignes, d'or sale patiné par les excès, qui es-tu ?
Demain ne m'entend pas et je me suis fermée à son œil. Seule ta coupe sillonne le chemin. Savoure les papiers, glisse les extrêmes : tu tiens le Monde. Rien que le souffle froid de l'astre dans l'eau du bain, puisses-tu t'y ouvrir infiniment.

A cet azur, A cet or.


----


et je consumais son amour.
et le moi.
et je consumais son moi.
et je consumais le lui.
et le faire.
et je consumais le lui.
et je ne consumais rien.
et je consumais tout.
Pareil à l'amour du sang.

(Au rythme d'une cigarette)


- (Il y avait une présentation charmante pour celui-ci, au fil de la machine à écrire que vous connaissez souvent bien, mais je n'ai pas réussi à la reproduire ici)-



----



Je m'agaçais du goût de son alcool. L'acceptation, tel le vent des mers, courrait insensible pour un temps. Qui de lui ou de son souffle lui survivrait, une fois le liquide braiseux extrait des terres profondes ?
Les éclats sont faux et les suggestions parfois plus intenses. Une référence de l'infini, un corps du parfait. Il n'y a plus d'aube ce matin.


----


Les perles du bord, loin des écarlates, fuit les eaux profondes.
Les voiles se ternissent ; le jour se lève et l'enfant mord ses lèvres.

Au loin, au loin les volutes.




E.B.