Mardi.
Il me semble que ma fatigue d'aujourd'hui n'a pas pour origine que le travail que je suis incapable, par ailleurs, d'accomplir - de trop y penser.
Je ne sais pas s'il s'agit simplement de repousser ma fierté en te disant, t'envoyant les mots. J'y pense, A. m'a regardée de façon étrange, j'ai peur qu'elle ne sache, j'ai peur qu'elle ne me déteste, tant de gens semblent me détester : ce n'est que le reflet de ma propre haine.
Tu vois, rien que cs premières lignes expriment comment je me sens actuellement : floue, emmêlées. Je crache déjà sur cette lettre, je suis agacée de ne pas parvenir à te dire exactement ce que je veux - quand bien même ! quelle honte ! il s'agit de lettres de l'interdit que je m'interdis par définition de te faire parvenir, de peur que tu ne fuies.
***
Je reconnais avoir beaucoup manqué. J'ai mal géré les pions ; cependant aujourd'hui même je ne sais pas comment j'aurais du faire, et encore moins comment je dois faire.
Ma seule envie, qui peut-être est finalement la bonne mais me demande trop de témérité étant donné les circonstances offertes, revient à être seule devant toi.
Alors je te dirais 'c'est à toi, c'est à toi', ou t'embrasserais on ne peut plus doucement pour ne pas de brusquer, mais cet affront m'effraie déjà en soi.
mardi 4 mai 2010
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