(Au coin d'un cahier le lendemain de la première, comme je ne peux attendre)
Je ne peux attendre d'y être pour m'alléger. Le poids est donc si lourd. Et je te sens irrémédiablement attiré par ma présence, si bien que tu pourrais t'y reposer toujours : je ne te laisserai pas. Peut-être s'agit-il de cela, tu le sens, au jour où tout le monde détruit ta confiance tu sais que par cette alliance j'en mourrais de te laisser tout à fait. Je suis rongée par ta douleur et je la sens traverser les murs et les autres j'ai envie de tendre mes bras pour que tu t'y soulages : mais le droit ne me semble pas laissé. C'est que je suis morte de peur et bien vite je me suis retirée tout à l'heure, ayant bravé une interdiction et ployant sous ta peine. Ou peut-être s'agit-il d'une mise à nu qui expliquerait tout cela, et ton rapprochement qui semble si logique soudain mais m'empêche de faire culminer ma douleur pour la tuer autant que possible. Plus que jamais te demander ma compréhension et j'hésite à m'ouvrir de peur de ne pouvoir la fermer ce qui finalement soulignerait (?) ultime beauté. Me voilà donc (?) sacrifiant mon âme plutôt que la tienne.
lundi 3 mai 2010
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