mardi 29 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Répétitions des douleurs.
(L'entête et minable, se raccrochant à un anglicisme plagié sur une rousseur commune)
"C'est très dur pour moi. Il me reste quelques minutes en terre connue, à peine une heure ou deux en France, quelques-unes de plus en Europe... et tu m'ignores. Et je me demande si ce n'est pas volontaire, si tu te protèges consciemment ou inconsciemment, et je m'en veux de croire que je puisse compter aux yeux de quelqu'un.
Hier le monde me disait 'au revoir!' et dans leurs mots que ma naïveté a vus comme sincères je me suis crue aimée. Mais tu n'étais pas là. Tu étais le seul absent, injoignable depuis des heures. J'ai tenté de te laisser tranquille un peu, mais, le soir, j'aurais tant eu besoin de toi.
Et j'aurais eu besoin de t'emmener, d'avoir ta montre : mon poignet est tellement vide que j'en ai mal.
Je m'étranglerais bien de ton foulard pour te sentir."
J'ai du l'écrire le 10 juillet 2009.
En réalité il était avec Joanna, vide et vaine. Pour sa capacité à se faire prendre telle un trou béant. Je ne ferais pas dans la dentelle pour le coton.
C'est laid, tout ça, c'est laid. L'écriture est primaire et le besoin aussi. Le besoin qu'il a parcouru. Si quelqu'un le lit, c'est gênant, c'est laid et c'est honteux n'est-ce pas ? J'en ai rien à foutre, chaque mot est important, j'en ai rien à foutre : j'étale ma chair, il y a du sang partout.
Hier le monde me disait 'au revoir!' et dans leurs mots que ma naïveté a vus comme sincères je me suis crue aimée. Mais tu n'étais pas là. Tu étais le seul absent, injoignable depuis des heures. J'ai tenté de te laisser tranquille un peu, mais, le soir, j'aurais tant eu besoin de toi.
Et j'aurais eu besoin de t'emmener, d'avoir ta montre : mon poignet est tellement vide que j'en ai mal.
Je m'étranglerais bien de ton foulard pour te sentir."
J'ai du l'écrire le 10 juillet 2009.
En réalité il était avec Joanna, vide et vaine. Pour sa capacité à se faire prendre telle un trou béant. Je ne ferais pas dans la dentelle pour le coton.
C'est laid, tout ça, c'est laid. L'écriture est primaire et le besoin aussi. Le besoin qu'il a parcouru. Si quelqu'un le lit, c'est gênant, c'est laid et c'est honteux n'est-ce pas ? J'en ai rien à foutre, chaque mot est important, j'en ai rien à foutre : j'étale ma chair, il y a du sang partout.
mardi 1 décembre 2009
Plus loin que l'Aube.
L'Enfant Roi commencera le chemin par la douce et froide lueur d'un arrêt glacé dans les tréfonds boisés d'un mauvais siège. Il y sera entouré de parasites violents et vicieux : leur jeunesse elle-même ne parviendra à les excuser. Le matin sera la vivacité de la détermination à savoir que la petite tête blonde se jette dans l'Horreur. A midi seront les prémices. A midi seront la peur et la révolte. Peu après, à l'Aube de la mi-journée, l'étape finale déjà, afin d'amener à l'éternité. Le temps est déjà gris, la petite veilleuse pleure l'oeil à demi ouvert. La lune et le soleil entreront en collision. Les cendres imploseront elle-même. Le feu et l'eau lutteront pour ne pas se mélanger et dès lors seront l'un et l'autre quelques cercles incarnés de douleur, intense et passionnelle.
Ce n'est pas l'Amour.
Ce n'est pas l'Amour.
lundi 30 novembre 2009
dimanche 29 novembre 2009
Quoiqu'il se passe...
Es-tu le diable enfant blonde, es-tu la vérité ? derrière tes voiles gris, la blancheur d'une cigarette à la main - tu l'appelles pure et elle te fascine -, es-tu de gaze blanche ou de soie ? A-t-on besoin d'être cachés pour s'être retrouvés ? De la colère des Dieux je te provoque, l'oeil admiratif et lent. Me rendre une caresse suffisait à m'envoler.
Je suis finie des vieux temps, je suis l'année de blancheur, l'ennemie parfaite de tes anciennes. Ton contraire.
Je suis finie des vieux temps, je suis l'année de blancheur, l'ennemie parfaite de tes anciennes. Ton contraire.
samedi 28 novembre 2009
Wind. Fire.
Tire moi vers les quintescences. Embrume l'esprit sans te retourner, virtuose d'un autre temps, opposé de ma prose. Des mots que l'autorité m'enlève, la tête pleine de Dieux futiles, le Réel m'étouffe le papier sacré à la main. Ses doigts frêles et puissants arrachent le feu et trépassent. Guide ! Guide !
lundi 16 novembre 2009
Fragments.
Les petites impossibilités, le long des beaux espoirs, courent vers la pure insolence d'un lendemain amer. Amer et pas de lèvres bien que trop, amer et doux peut-être, j'ai perdu.
J'ai couru les quais invisibles sur des trous écorchés, l'œil vague, l'aura rouge. Trouvé quelques amours et enfoncé mon Art.
Je remeurs.
A la petite lune la Petite Perfection (comme une destinée) se donnerait pour tout et rien, pourvu qu'elle y soit - un verre à la main.
J'ai couru les quais invisibles sur des trous écorchés, l'œil vague, l'aura rouge. Trouvé quelques amours et enfoncé mon Art.
Je remeurs.
A la petite lune la Petite Perfection (comme une destinée) se donnerait pour tout et rien, pourvu qu'elle y soit - un verre à la main.
mardi 20 octobre 2009
You're lost little girl
You're lost little girl
Tell me who are you ?
Walkin threw the lines to see the promise sun
Strikin to everything
Because every people - hiting at you tryin to make you forget-
Doesn't know
It's exactly the opposite that is goin on.
You're lost little girl
You're lost little girl
Tell me who are you ?
Thanks to the devils of institutions and duty
Purity is running 'til the end of the false brigh road
To stay in some insane bars
Meeting the Destiny.
You're lost little girl
lost little girl
little girl
girl,
tell me who ?
are you.
You're lost little girl
Tell me who are you ?
Walkin threw the lines to see the promise sun
Strikin to everything
Because every people - hiting at you tryin to make you forget-
Doesn't know
It's exactly the opposite that is goin on.
You're lost little girl
You're lost little girl
Tell me who are you ?
Thanks to the devils of institutions and duty
Purity is running 'til the end of the false brigh road
To stay in some insane bars
Meeting the Destiny.
You're lost little girl
lost little girl
little girl
girl,
tell me who ?
are you.
mardi 6 octobre 2009
Anticipation
Of this new aube - he gets ready, he is delighted, and he anticipates. He already whispers to the the raising wind there I am ! there I am ! and he caresses the pure and delicate gold. He says what a pity if the Little Perfection simpers a little, and tomorrow he kisses ???? the courtesan.
We may think that according to some principle he believes in picking the day and applies it ; but by some warnings - so many ! - what is it ?
De la nouvelle aube -incertaine- il s'apprête, il se réjouit, et il anticipe. Il susurre déjà au vent levant j'y suis ! j'y suis ! et il caresse l'or pur et délicat. Il dit c'est dommage si la Petite Perfection minaude un peu, et demain il embrasse goulument la Catin.
On pourrait croire que selon un quelconque principe il croit au jour à cueillir et qu'il s'y applique ; mais d'avertissement - tellement nombreux !- qu'est-ce donc ?
We may think that according to some principle he believes in picking the day and applies it ; but by some warnings - so many ! - what is it ?
De la nouvelle aube -incertaine- il s'apprête, il se réjouit, et il anticipe. Il susurre déjà au vent levant j'y suis ! j'y suis ! et il caresse l'or pur et délicat. Il dit c'est dommage si la Petite Perfection minaude un peu, et demain il embrasse goulument la Catin.
On pourrait croire que selon un quelconque principe il croit au jour à cueillir et qu'il s'y applique ; mais d'avertissement - tellement nombreux !- qu'est-ce donc ?
dimanche 4 octobre 2009
Backstage -
I am the girl behind the backstage.
My hair is too long.
Smokin a cigarette,
In your black mind,
tonight guy you'll fuck a new one.
Cannot see tonight it is me.
My hair is too long.
Smokin a cigarette,
In your black mind,
tonight guy you'll fuck a new one.
Cannot see tonight it is me.
samedi 3 octobre 2009
Huit, Trois, 1.
Huit heures après, l'euphorie universelle retombait dans la mer noire (elle est profonde) pour abattre les petites perfections.
Face au renversement qui viendrait dans trois peut-êtres, les princesses de la décadence -elles savent pourquoi elles sont ici et que le temps leur est compté pour mettre en œuvre- soufflaient sur les mécanismes. Elles se soumirent au destin (le grand, dont la plante frôlait le vent, lui-même leur avait dit) mais n'en murmuraient pas plus que quelques poussières. (Là encore le destin fait foi)
Oh Dieux, je ne sais pas si j'aurais l'épaule assez forte.
Face au renversement qui viendrait dans trois peut-êtres, les princesses de la décadence -elles savent pourquoi elles sont ici et que le temps leur est compté pour mettre en œuvre- soufflaient sur les mécanismes. Elles se soumirent au destin (le grand, dont la plante frôlait le vent, lui-même leur avait dit) mais n'en murmuraient pas plus que quelques poussières. (Là encore le destin fait foi)
Oh Dieux, je ne sais pas si j'aurais l'épaule assez forte.
jeudi 1 octobre 2009
Intrusions d'élégance.
Personnages ? Eloé et BB (Babax ou Being Beauteous ?)
(conceptualisation de l'avancée)
...
Eloé : Je dois vous l'accorder, cela dit je crois que ce serait une belle folie d'aller chez Valmont...
Et que quelqu'un ne serait pas d'accord que tu plaides en la faveur de Valmont plutôt qu'en la sienne...
BB : Une belle folie, mais elle conserverait sa beauté et ce ne serait que douces voluptés que de lui accorder l'existence.
Je ne vois pas qui serait en la possibilité de ne point être d'accord au sujet de ma plaidoirie. Ce que l'homme ignore, ne peut point lui nuire.
Eloé : Tromper une personne qui m'est si douce et que j'ai tout doucement n'est pas dans mes envies...
BB : Oh ma très digne amie, vous êtes d'une perfection éblouissante, veuillez je vous en conjure, cesser de paraître en parfait contraste à mes côtés.
Eloé : Oh ma belle amie, je vous aime si tendrement que jamais je ne cesserai de vous admirer follement ! Votre perfection vous est propre, ce qui ne contredit pas le fait que c'en soit une !
BB : Cette déclaration affole tous mes sens (ne considérez pas cela comme une vulgarité ou toute autre chose qui pourrait s'y apparenter!)
Mais voilà un compliment bien tourné, nonobstant il n'est nulle perfection me concernant. Existe peut-être celle de la paresse.
Eloé : Non j'avais au contraire trouvé cette formulation bien mignonne !
Cela dit je vous assure qu'il y a une autre perfection, celle que je vous porte et de laquelle je tire mon amour pour vous.
Une intrusion, conceptualisée en effet, à laquelle je trouve bien de la beauté et bien du sens, et j'espère que vous partagerez cette idée.
samedi 26 septembre 2009
Purple Light.
On the red purpled dark sky
through the damned window
little princess (she's so old)
could remember this yellow balls goin'
into you sweet baby heart.
through the damned window
little princess (she's so old)
could remember this yellow balls goin'
into you sweet baby heart.
PAIN & DISDAIN
You can't do anything against me girl and you know why ?
You just made me and now I know you're wrong.
You just made me and now I know you're wrong.
mercredi 23 septembre 2009
About virgin.
Wet with the blood, the virgin princess is looking at you.
She cries by night. Hanging you. Begging you.
And one day, the virgin will stay.
She cries by night. Hanging you. Begging you.
And one day, the virgin will stay.
Les Rimbaldiennes against education essai à l'anglaise
The age is so hard in this age, and i wonder if in this age, we would better, sweetlove,
go in some other age.
I almost regret the blind courage of the Rimbaldiennes, of going dancing in some cafés Parisiens stuck against you sweet face,
I regret the Rimbaldiennes, shouting to the wind ! dark faces of common institutions.
How mean they are and how they are supressing me, they tell me die of a tired heart without any choice. Today i have to elevate myself loving you in a fair way, but the only pleasure are stolen to me...
Ah the Rimbaldiennes by the tongue I'm holding you, by the body I'm supressing you, and by the mind i'm having you.
Danse them, this new-ones !
go in some other age.
I almost regret the blind courage of the Rimbaldiennes, of going dancing in some cafés Parisiens stuck against you sweet face,
I regret the Rimbaldiennes, shouting to the wind ! dark faces of common institutions.
How mean they are and how they are supressing me, they tell me die of a tired heart without any choice. Today i have to elevate myself loving you in a fair way, but the only pleasure are stolen to me...
Ah the Rimbaldiennes by the tongue I'm holding you, by the body I'm supressing you, and by the mind i'm having you.
Danse them, this new-ones !
- Petit essai de traduction qui manque certes de perfection :)
lundi 21 septembre 2009
Ode to friends on the edge of drugs.
A l'haut delà je m'envoyais, la main tremblante et le corps incomplet - je ne savais rien, comme toujours. C'était ma nouvelle reine qui m'emmenait, du besoin de me sortir, du besoin de me corrompre doucement au monde ingrat. Et je funambulais sur ces mèches sales, et rases, et longues, et sanglantes.
A l'haut delà, sans savoir, qu'à mi-mot, hurlant dans un soupir d'amour à l'Art, il me dirait "je t'aime, Orphée"... L'arme lasse, le cœur mourant de trop vivre. A ton bras, tu me pends, à tes yeux le bel éclat des chairs implosantes...
Et du bleu de ma marche j'ai vu le rouge s'écouler (des notes, des notes)
Et du vert de ton Art j'ai vu le rouge intra-fondrer (Love, Love)
Et du blanc de mort, de mort, de mort... Pénetrer.
A l'haut delà, l'interdit de l'impur me brule le bout des lèvres, et avant de sombrer, peut-être, je guette la venu du verre de ton Ame. Et ma Belle m'envoie vers les tréfonds tandis que je soupire ton nom.
A l'haut delà I sent myself, hand tembling and incomplete body - i knew anything, like everytime (/as usual). It was my new queen that was taking me along, of the need to corrupt me slowly to the thankless/ungrateful world.And I was funambuling on these locks, dirty, and short, and long, and bloody.
A l'haut delà, without knowing, that whispering, shouting in a love sigh for Art, he would say to me "Je t'aime, Orphée..." The tired weapon, the dying heart of a too much living. By your arm, you're hanging me, to your eyes the beautiful shining of implosantes flesh...
And of the blue of my walking, I've seen the red running out (by notes, by notes)
Et du vert de ton Art, j'ai vu le rouge intra-fondrer (Love, Love)
And of the white of death, of death, of death... Penetrate.
A l'haut delà, the prohibition of the impure (the impure prohibition) is burning the end of my lips, and before sinking, perhaps,I'm looking for the coming of the 'verre de ton Âme'.
And my Beautiful is sending me through the depths/subsoils while I sigh your name.
Et ma Belle m'envoie vers les tréfonds tandis que je soupire ton nom.
A l'haut delà, sans savoir, qu'à mi-mot, hurlant dans un soupir d'amour à l'Art, il me dirait "je t'aime, Orphée"... L'arme lasse, le cœur mourant de trop vivre. A ton bras, tu me pends, à tes yeux le bel éclat des chairs implosantes...
Et du bleu de ma marche j'ai vu le rouge s'écouler (des notes, des notes)
Et du vert de ton Art j'ai vu le rouge intra-fondrer (Love, Love)
Et du blanc de mort, de mort, de mort... Pénetrer.
A l'haut delà, l'interdit de l'impur me brule le bout des lèvres, et avant de sombrer, peut-être, je guette la venu du verre de ton Ame. Et ma Belle m'envoie vers les tréfonds tandis que je soupire ton nom.
A l'haut delà I sent myself, hand tembling and incomplete body - i knew anything, like everytime (/as usual). It was my new queen that was taking me along, of the need to corrupt me slowly to the thankless/ungrateful world.And I was funambuling on these locks, dirty, and short, and long, and bloody.
A l'haut delà, without knowing, that whispering, shouting in a love sigh for Art, he would say to me "Je t'aime, Orphée..." The tired weapon, the dying heart of a too much living. By your arm, you're hanging me, to your eyes the beautiful shining of implosantes flesh...
And of the blue of my walking, I've seen the red running out (by notes, by notes)
Et du vert de ton Art, j'ai vu le rouge intra-fondrer (Love, Love)
And of the white of death, of death, of death... Penetrate.
A l'haut delà, the prohibition of the impure (the impure prohibition) is burning the end of my lips, and before sinking, perhaps,I'm looking for the coming of the 'verre de ton Âme'.
And my Beautiful is sending me through the depths/subsoils while I sigh your name.
Et ma Belle m'envoie vers les tréfonds tandis que je soupire ton nom.
vendredi 18 septembre 2009
Cette chanson était la tienne
Ma dernière amour je vous l'ai donnée,
et à quoi bon la délaisser ?
Si je dois m'éteindre ce matin,
en aimant le bleu humain.
Les faiblesses que j'en tire ce soir sont celles d'une passion déraisonnable pour ce qu'Elles ont de si belles, mes tendres amies. Pour les parcourir je touche du doigt osseux l'idéal instauré. Et je l'envoie danser.
A l'étalage des matins,
les soirs délicats,
me portent si loin
que j'y reviens déjà.
Les interférences pures qui m'enterrent ce soir sont celles de l'avortée, de la belle répétée, pour droite être à nouveau et écourter tes mots. Pour les parcourir je trace à l'encre rouge ma peau, et je m'en rappelle un instant.
et à quoi bon la délaisser ?
Si je dois m'éteindre ce matin,
en aimant le bleu humain.
Les faiblesses que j'en tire ce soir sont celles d'une passion déraisonnable pour ce qu'Elles ont de si belles, mes tendres amies. Pour les parcourir je touche du doigt osseux l'idéal instauré. Et je l'envoie danser.
A l'étalage des matins,
les soirs délicats,
me portent si loin
que j'y reviens déjà.
Les interférences pures qui m'enterrent ce soir sont celles de l'avortée, de la belle répétée, pour droite être à nouveau et écourter tes mots. Pour les parcourir je trace à l'encre rouge ma peau, et je m'en rappelle un instant.
jeudi 17 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
Les entachées consommés.
Des épopées de tes yeux je recherche, et je reconstitue l'intense que jamais entier je n'ai eu ! En cet instant me damnerais-je pour une consummation, et voir tes cheveux en bataille après l'Amour. De toi qui ne m'appartient pas et qui si proche m'apparaît, je verrais le reflet jusqu'à ce que je m'épuise, tes lèvres sous acides et dans les miennes, tes yeux arrachés j'aimerai.
Et que de Liaisons nous recréons mes magnifiques et je m'amourache de vos jolis talents ; ne vous en faites donc pas demain est victorieuses et quelques plaisanteries se mêlent au bonheur de nous enticher.
Et que de Liaisons nous recréons mes magnifiques et je m'amourache de vos jolis talents ; ne vous en faites donc pas demain est victorieuses et quelques plaisanteries se mêlent au bonheur de nous enticher.
mardi 8 septembre 2009
La réédite des Rimbaldiennes (against education)
L'âge est dur ces âges-ci, et je me demande ces âges-ci, si nous ne ferions pas mieux ma douce,
D'aller en d'autres âges.
Je regrette presque le courage aveugle des Rimbaldiennes, d'aller danser dans les cafés Parisiens collée contre ton doux visage,
Je regrette les Rimbaldiennes, de crier au vent ! les visages sombres des institutions communes.
Qu'elles sont viles et qu'elles m'étouffent, elles me disent meurt d'un cœur épuisé sans choix. Aujourd'hui je dois m'élever en vous aimant justement, mais seuls les plaisirs m'en sont dérobés...
Ah les Rimbaldiennes par la langue je vous tiens, par le corps je vous étouffe, et par le pensée je vous retiens.
Dansons les, ces nouvelles !
D'aller en d'autres âges.
Je regrette presque le courage aveugle des Rimbaldiennes, d'aller danser dans les cafés Parisiens collée contre ton doux visage,
Je regrette les Rimbaldiennes, de crier au vent ! les visages sombres des institutions communes.
Qu'elles sont viles et qu'elles m'étouffent, elles me disent meurt d'un cœur épuisé sans choix. Aujourd'hui je dois m'élever en vous aimant justement, mais seuls les plaisirs m'en sont dérobés...
Ah les Rimbaldiennes par la langue je vous tiens, par le corps je vous étouffe, et par le pensée je vous retiens.
Dansons les, ces nouvelles !
lundi 7 septembre 2009
Murdered.
The murdered born to be killed
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
Today I saw a ghost in your eyes
Loving me, loving the killed and hiden behind the murderer
Today I saw my love in you eyes
I saw you back into this azur.
Today I saw the rails again.
Today the train has gone. Away.
Today I didn't saw you anymore. You were with a foe.
Today you answered me, sweetheart, today you loved me again.
The murdered born to be killed
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
I'm so sorry beautiful love,
I'm full of pain today,
I'm so sorry, angel of death,
but life is unfair (and you were)
and I have to be ready.
Today you kissed a foe. A killer. A murderer. Today...
Today you talked with a friend. A friend of mine. Today...
Today you killed me again. I've never wanted you.
But you did know how to catch me, to catch her (your sweet Muse)
The murdered born to be killed
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
How I wish I could catch the train, the plane, your heart -again- before I go.
E.B.
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
Today I saw a ghost in your eyes
Loving me, loving the killed and hiden behind the murderer
Today I saw my love in you eyes
I saw you back into this azur.
Today I saw the rails again.
Today the train has gone. Away.
Today I didn't saw you anymore. You were with a foe.
Today you answered me, sweetheart, today you loved me again.
The murdered born to be killed
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
I'm so sorry beautiful love,
I'm full of pain today,
I'm so sorry, angel of death,
but life is unfair (and you were)
and I have to be ready.
Today you kissed a foe. A killer. A murderer. Today...
Today you talked with a friend. A friend of mine. Today...
Today you killed me again. I've never wanted you.
But you did know how to catch me, to catch her (your sweet Muse)
The murdered born to be killed
The murdered born to be loved
The murdered I used to love.
How I wish I could catch the train, the plane, your heart -again- before I go.
E.B.
jeudi 3 septembre 2009
About death and train.
Et sur les routes pacifiques, mes jambes articulées de tirs de chairs canons, je me surprends au détour d'un départ, à regarder si tu existes encore. Ce coup-ci je ne verrais pas ton nonchalamment parfait - tu l'as assassiné lui aussi - mais le train bleu du départ : quelle ironie !
A hundred faces cannot hurt me, a hundred faces did collide me.
Et sur les routes sublimes, j'arpente nue à vos yeux avides, je n'ai rien à montrer ; je suis nue. J'embrasserais tes lèvres nouvelles un jour, si tu ne m'avais pas abandonnée toi aussi. Tu m'écorchais le corps, m'avalais de ma fumée, m'enlaçais de ta crainte : mais surtout de tes yeux je retiens cette vive passion.
A hundred faces did hurt me, (i felt in love with an idea) you collided me.
E.B.
A hundred faces cannot hurt me, a hundred faces did collide me.
Et sur les routes sublimes, j'arpente nue à vos yeux avides, je n'ai rien à montrer ; je suis nue. J'embrasserais tes lèvres nouvelles un jour, si tu ne m'avais pas abandonnée toi aussi. Tu m'écorchais le corps, m'avalais de ma fumée, m'enlaçais de ta crainte : mais surtout de tes yeux je retiens cette vive passion.
A hundred faces did hurt me, (i felt in love with an idea) you collided me.
E.B.
mardi 1 septembre 2009
Apocalypse now
L'or n'étant que plaqué, l'azure est grande et marécageuse, ma main est blanche et mon coeur rouge;
une nouvelle ère s'apprête à exploser - cette fois si plus en chairs superbes et internes, mais aux yeux du monde entier.
Je ne peux attendre la venue de l'Art, elle me bouleverse tant (je cherche quelqu'un à qui faire l'amour).
E.B
une nouvelle ère s'apprête à exploser - cette fois si plus en chairs superbes et internes, mais aux yeux du monde entier.
Je ne peux attendre la venue de l'Art, elle me bouleverse tant (je cherche quelqu'un à qui faire l'amour).
E.B
Virile dame court l'évolution
L'universel ami qu'écrit vos jours - et à qui, bons enfants, vous proposez des amours magnifiques - panse ses coups de verres pétillants. Sur une blanche et longue rappelant un Hotel, il vous regarde pensive et vous émeut peu à peu, puisqu'il réclame l'amour. (Amour ?)
Il tourne les excuses en quatre milles, et peut-être est-ce à cause d'une mythique virilité ? Il laisse échapper des flots de non-dits en même temps que fumée blanchâtre qui lui garantit les orteils au chaud sous la Terre.
Parfois se disant qu'il se meurt.
Parfois s'avouant qu'il aime.
Et on lui murmure des jolis mots dont il n'a que faire, il apprend juste qu'il est sublime. Si sublime que nul n'est assez impressionnant. Confiée jusqu'à juillet, loué au mois d'août, qu'en est-il de septembre ? Peut-être bien qu'il est amoureux.
E.B
Il tourne les excuses en quatre milles, et peut-être est-ce à cause d'une mythique virilité ? Il laisse échapper des flots de non-dits en même temps que fumée blanchâtre qui lui garantit les orteils au chaud sous la Terre.
Parfois se disant qu'il se meurt.
Parfois s'avouant qu'il aime.
Et on lui murmure des jolis mots dont il n'a que faire, il apprend juste qu'il est sublime. Si sublime que nul n'est assez impressionnant. Confiée jusqu'à juillet, loué au mois d'août, qu'en est-il de septembre ? Peut-être bien qu'il est amoureux.
E.B
dimanche 30 août 2009
The turn into dark project
Cross the next day of a false pride, eyes turning into bright and heart just like a prey. When ignorances turn into exchanged, feel like the skin against the skin during an odd second.
But days after days, love after love, the prey has begin her big evolution.
Cross cross cross the day
D-d-d-days after days
L-l-l-love after love,
Soul into broken bones
Soul into broken heart
Soul into broken soul
Lose yourself,
a simple symphony
(about love and love)
E.B
But days after days, love after love, the prey has begin her big evolution.
Cross cross cross the day
D-d-d-days after days
L-l-l-love after love,
Soul into broken bones
Soul into broken heart
Soul into broken soul
Lose yourself,
a simple symphony
(about love and love)
E.B
lundi 24 août 2009
Interludes et Exils
Trois semaines après l'Orphée fertile, je ne sais pas ce que je créais, mais je vous donne.
A Bali donc :
Peut-être Exil I
Exil II
* ici je demanderais à mon ami musicien quelque chose de lent et mélancolique, presque las.
Exil III
(En ce qui concerne mes choix pour Les cris, Exil III passe en premier. Exil II est incomplet, la suite étant perdue pour le moment)
A Bali donc :
---
Interlude en *
(et ramassis d’erreurs)
(et ramassis d’erreurs)
Peut-être Exil I
L’orphisme nommé se meurt en exil, bien que mille fois évoquée.
Qu’il ne s’agisse pas de la Muse spirituelle absente non !
Mais de son corps qui, l’Amour, ne fait plus.
Elle s’est absentée, ou l’inverse peut-être, une dixaine de nuits pour une Lune bientôt, elle a préféré, peut-être, s’effacer plutôt que d’avaler les sucs ardents.
Ici où les offrandes sont multiples pourtant, aucune Amour ne passe – et en un sens néanmoins ! – n’éclate ses chairs. Chairs qu’aujourd’hui je sais (cachées) superbes puisque mourir et tuer sa Muse me donne la Nausée du Gâchis.
D’être loin de cette Muse d’ailleurs, les Sang sont abondants et ma substance entière s’en trouve vidé – quelle vérité !
Ma Terre m’appelle – cependant elle se tait.
(miteux)
Qu’il ne s’agisse pas de la Muse spirituelle absente non !
Mais de son corps qui, l’Amour, ne fait plus.
Elle s’est absentée, ou l’inverse peut-être, une dixaine de nuits pour une Lune bientôt, elle a préféré, peut-être, s’effacer plutôt que d’avaler les sucs ardents.
Ici où les offrandes sont multiples pourtant, aucune Amour ne passe – et en un sens néanmoins ! – n’éclate ses chairs. Chairs qu’aujourd’hui je sais (cachées) superbes puisque mourir et tuer sa Muse me donne la Nausée du Gâchis.
D’être loin de cette Muse d’ailleurs, les Sang sont abondants et ma substance entière s’en trouve vidé – quelle vérité !
Ma Terre m’appelle – cependant elle se tait.
(miteux)
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Exil II
Au matin comme au crépuscule, l’Art essence de vie quittait toujours les tréfonds vitaux.
Le père détesté par le mythe faisait encore figure de douleur ; et le poète en redéfinition espagnole – n’y voyait que d’Art absent ! – s’étranglait à la foule.
Le père détesté par le mythe faisait encore figure de douleur ; et le poète en redéfinition espagnole – n’y voyait que d’Art absent ! – s’étranglait à la foule.
* ici je demanderais à mon ami musicien quelque chose de lent et mélancolique, presque las.
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Exil III
Sur le mercantile odieux, j'ai couru ton nom. J'ai crié ma Muse ! ma Muse ! Bien qu'elle soit fausse. Tu n'étais ni Eurydice - ton corps en témoigne -, ni rien de cela. L'inspiration était immense, le pouvoir restreint. J'ai cru, mon amour ! mon amour ! que c'était toi qui manquait ; c'étaient les Amours !
Ô les Amours, jamais je ne vous ai sous-estimés.
Après s'être envoyé en l'air dans une pause nerveuse, la tentation me répond d'elle même que ce que j'aurais pu lui donner m'a été subtilisé. Ce n'est pas la première fois.
L'Ange désarticulé cherche désormais, plus encore, la détermination. La justesse. Le décharnement. Le poète neuf, la poète neuve même ! s'inculque des Rimbaud pour s'ouvrir au monde des terreurs magnifiques, afin de surpasser l'horreur passagère et creuse.
Ô les Amours, jamais je ne vous ai sous-estimés.
Après s'être envoyé en l'air dans une pause nerveuse, la tentation me répond d'elle même que ce que j'aurais pu lui donner m'a été subtilisé. Ce n'est pas la première fois.
L'Ange désarticulé cherche désormais, plus encore, la détermination. La justesse. Le décharnement. Le poète neuf, la poète neuve même ! s'inculque des Rimbaud pour s'ouvrir au monde des terreurs magnifiques, afin de surpasser l'horreur passagère et creuse.
(En ce qui concerne mes choix pour Les cris, Exil III passe en premier. Exil II est incomplet, la suite étant perdue pour le moment)
dimanche 23 août 2009
Les bals de fin d'Hiver
La fin des bals d'Hiver - en été, cela va de soi : il dépend d'un bras chaud - marque l'aurore des inquiétudes. Là-bas, hier, plus loin peut-être, tout le beau monde ne m'excluant pas se pressait aux balcons des belles figures ; et je me fis happer.
Happer cela dit je ne restais pas, l'appel des troubles m'enleva à cette danseuse de cabarets...
Des troubles soudains : le Cœur qui s'appelle, les Rimbaldiennes échauffées - et des impromptus !
Et je redeviens danseuse à l'âge de mes cinq ans, m'écoulant entre Pères et Mères, cherchant le Charmant... A l'Oedipe bien fait !
Mais le maître mot qui ne me vient pas en ces chaudes tristesses, je vous le dis : spontané.
Happer cela dit je ne restais pas, l'appel des troubles m'enleva à cette danseuse de cabarets...
Des troubles soudains : le Cœur qui s'appelle, les Rimbaldiennes échauffées - et des impromptus !
Et je redeviens danseuse à l'âge de mes cinq ans, m'écoulant entre Pères et Mères, cherchant le Charmant... A l'Oedipe bien fait !
Mais le maître mot qui ne me vient pas en ces chaudes tristesses, je vous le dis : spontané.
E.B
jeudi 20 août 2009
Les rimbaldiennes
Des étoiles, des fenêtres, des clochers ! qu'importe.
Des fils d'or, des guirlandes, des cordes...
Je marcherais n'importe où, sur n'importe quoi.
Puisque quelque soit la nature du lien...
Un soir de commencement, un baiser pour sceller, jamais je ne t'ai envolée.
E.B.
(Un bon anniversaire à Maryline et un petit rien qui j'espère lui fera plaisir)
Des fils d'or, des guirlandes, des cordes...
Je marcherais n'importe où, sur n'importe quoi.
Puisque quelque soit la nature du lien...
Un soir de commencement, un baiser pour sceller, jamais je ne t'ai envolée.
E.B.
(Un bon anniversaire à Maryline et un petit rien qui j'espère lui fera plaisir)
mardi 18 août 2009
Lettre à un amour naïf.
30 nov. 2008
B.,
Je t'ai probablement déjà dit que je n'étais pas vraiment douée pour les lettres. Cela dit... étant donné ce qu'il se passe, et étant donné que j'ai besoin de t'écrire... Plutôt que de te harceler... je te fais déjà bien assez de mal.... Disons que j'ai réussi à t'envoyer une carte des States alors...
Je compte faire un petit paquet de lettres, comme un journal. Daté. Je te remettrai peut-être le tout lorsqu'on se remettra ensemble... ou pour nos un an.... Je ne sais pas.
Je ne sais rien, pour le moment.
Il est 19h54. J'ai terminé de manger il y a quelques minutes... J'ai mal au ventre, j'ai trop mangé. 6 fourchetées de pâtes, deux morceaux de pain... Mon corps s'habitue à nouveau au très peu.
C'est ridicule de t'écrire ça. Mais j'ai tellement l'habitude d'avoir un grand frère, un meilleur ami et surtout un amant aimant qui m'écoute tout dire...
Comme quoi....
Je n'ai jamais douté de ton importance, de ton rôle. Regarde : avec toi, je n'allais pas fondamentalement bien. Mais sans toi, je ne mange plus. Je ne dors plus. N'ai plus de but. Oh, je l'ai mérité, pour sûr. J'ai détruit le mythe non ? D'un coup, tu as découvert que la belle et précieuse A. était... trop ingérable.
Je suis avide, curieuse, veut avancer vite, sauter des étapes.
Une de mes principales caractéristiques -et médicalement reconnue qui plus est!- est que je ne fais jamais vraiment de choix. J'avance d'un pas pour immédiatement reculer d'un demi.
Aujourd'hui, c'est peut-être comme si je me forçait à aller de l'avant. Je pars, et ne reviens pas le lendemain. J'ai fait une erreur, je la répare partiellement en lui donnant un sens.
Ce ne sont surtout pas des excuses, non. Je ne te demande pas de m'excuser, moi-même je ne m'excuse pas. Mais je tente de m'expliquer tout ça. Ce sont mes pensées, ma recherche et mon plus intime que j'aimerai te confier.
20h18. Ca va me faire tout drôle de ne plus avoir tes adorables coups de téléphone.
Pour le coup, je serais peut-être plus en forme... Quoique je ne dorme plus.
Tu es un ange B. Paisible, doux et compréhensif.
Tu m'excuses parce que je n'ai que 1* ans. Tu me dis vas, je t'aime, découvre le monde. Tu me dis pars, si ça peut te rendre heureuse.
Et c'est là que réside l'amour.
L'être qui aime vraiment oublie de s'écouter.
Dire ça me fait encore plus réaliser que je t'aime, vraiment.
C'est étrange, je me sens comme en train de pleurer, toute la journée durant. Comme si mes larmes étaient sèches.
Je ne me sens plus la force de pleurer.
Tu es grand, mon amour, ton cœur est grand.
Je suis artiste.
Les artistes voient la profondeur de l'âme.
Le scientifique tente de la matérialiser.
Personne d'autre que moi ne sait à quel point....
Comme tu es fantastique.
Garde l'espoir.
Je rêve de t'enlacer.
Je rêve de t'embrasser.
Merci pour ces baisers de samedi soir.
Quand tu m'as quittée, je suis retombée amoureuse. 20h26.
Pourquoi l'Artiste n'aime pas, il est passionné.
J'ai décidé de m'ouvrir à vous, comme un cœur que l'on dissèque. Vous pouvez voir l'image ici, du coeur découpé au couteau, grossièrement.
Vous avez devant les yeux une personne qui a essayé d'aimer mais qui alors se reniait. L'Amour ne se couple que rarement de Passion.
Prière d'insérer
C'est un petit cadeau que je souhaitais vous faire de vous offrir mes écrits, plutôt que de les confronter à la face corrosive du monde. Ce sont mes bébés, aussi je vous fais confiance, prenez-en soin. C'est pourquoi ils sont à vous après avoir été à moi.
J'espère vous contenter avant de vous donner un jour, j'espère, un petit carnet relié d'une couverture rigide, sur lequel il y aura écrit en lettres dorées peut-être, et en relief creusé :
J'espère vous contenter avant de vous donner un jour, j'espère, un petit carnet relié d'une couverture rigide, sur lequel il y aura écrit en lettres dorées peut-être, et en relief creusé :
Les cris
E. B.
E. B.
Le temps de la comète.
(A la machine à écrire)
Pour une naissance 17 ans plus tôt :
Pour une naissance 17 ans plus tôt :
D'azur troublé de pluies malignes, d'or sale patiné par les excès, qui es-tu ?
Demain ne m'entend pas et je me suis fermée à son œil. Seule ta coupe sillonne le chemin. Savoure les papiers, glisse les extrêmes : tu tiens le Monde. Rien que le souffle froid de l'astre dans l'eau du bain, puisses-tu t'y ouvrir infiniment.
Demain ne m'entend pas et je me suis fermée à son œil. Seule ta coupe sillonne le chemin. Savoure les papiers, glisse les extrêmes : tu tiens le Monde. Rien que le souffle froid de l'astre dans l'eau du bain, puisses-tu t'y ouvrir infiniment.
A cet azur, A cet or.
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et je consumais son amour.
et le moi.
et je consumais son moi.
et je consumais le lui.
et le faire.
et je consumais le lui.
et je ne consumais rien.
et je consumais tout.
Pareil à l'amour du sang.
(Au rythme d'une cigarette)
- (Il y avait une présentation charmante pour celui-ci, au fil de la machine à écrire que vous connaissez souvent bien, mais je n'ai pas réussi à la reproduire ici)-
Les perles du bord, loin des écarlates, fuit les eaux profondes.
Les voiles se ternissent ; le jour se lève et l'enfant mord ses lèvres.
Au loin, au loin les volutes.
E.B.
et le moi.
et je consumais son moi.
et je consumais le lui.
et le faire.
et je consumais le lui.
et je ne consumais rien.
et je consumais tout.
Pareil à l'amour du sang.
(Au rythme d'une cigarette)
- (Il y avait une présentation charmante pour celui-ci, au fil de la machine à écrire que vous connaissez souvent bien, mais je n'ai pas réussi à la reproduire ici)-
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Je m'agaçais du goût de son alcool. L'acceptation, tel le vent des mers, courrait insensible pour un temps. Qui de lui ou de son souffle lui survivrait, une fois le liquide braiseux extrait des terres profondes ?
Les éclats sont faux et les suggestions parfois plus intenses. Une référence de l'infini, un corps du parfait. Il n'y a plus d'aube ce matin.
Les éclats sont faux et les suggestions parfois plus intenses. Une référence de l'infini, un corps du parfait. Il n'y a plus d'aube ce matin.
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Les perles du bord, loin des écarlates, fuit les eaux profondes.
Les voiles se ternissent ; le jour se lève et l'enfant mord ses lèvres.
Au loin, au loin les volutes.
E.B.
A Rincheval, A Hascoat, A l'Enfance.
Il y a un an et demi, lorsque je ne m'étais pas essayée encore à la Poésie si je puis l'appeler ainsi, j'écrivais à un jeune homme qui aurait aussi bien pu être une jeune femme et qui m'ouvrait à de nouveaux horizons - aussi merveilleux qu'infâmes.
Aujourd'hui que je remets de l'ordre dans ma vie réduite une fois de plus en morceaux désordonnés - comme on arrache les pétales d'une quelconque fleur -, je retrouve une lettre qui, comme tant d'autres, n'a jamais été postée. Je suis incapable de poster une lettre.
Je la retrouve soigneusement enveloppée d'orange lisse, la déchire avec nervosité après avoir vu un nom rebrodé, et j'y découvre un cartonné jaune sans verso. Il a lui aussi la taille d'une enveloppe un peu grande.
(En portrait)
Aujourd'hui que je remets de l'ordre dans ma vie réduite une fois de plus en morceaux désordonnés - comme on arrache les pétales d'une quelconque fleur -, je retrouve une lettre qui, comme tant d'autres, n'a jamais été postée. Je suis incapable de poster une lettre.
Je la retrouve soigneusement enveloppée d'orange lisse, la déchire avec nervosité après avoir vu un nom rebrodé, et j'y découvre un cartonné jaune sans verso. Il a lui aussi la taille d'une enveloppe un peu grande.
(En portrait)
Je t'écris un petit mot en passant, comme ça. C'est pas très joli, j'ai le doigt qui fait mal et le papier en équilibre mais ce n'est pas grave. J'essaie de me convaincre. C'est pour faire plus réaliste, pour faire petit mot qu'on laisse sur la table de la cuisine, un matin un peu froid mais ensoleillé. Je t'ai écrit un tas de lettres jamais envoyées. Du coup j'ai une petite boîte aux mots. e voulais que tu saches que je suis plus heureuse que jamais, malgré la distance entre nous. J'ai fini par la chérir, elle aussi. [Le 'par' ressemble étrangement à un 'pas', note du 18 août 2009] Ça ajoute une dimension... différente à ce que l'On est. Et je m'inquiète de savoir si tu vas bien. Je n'admettrai pas le contraire, de toutes façons. William m'a offert un pendentif en or blanc sur lequel scintille un minuscule diamant. C'est un tout petit cœur au bout d'une chaîne. Il ne se passe pas une journée sans que je pense à toi. J'aimerai te raconter un tas de choses, mais je ne pense pas que couché sur du papier ou tappé à l'ordinateur soit la bonne façon. Alors on se le racontera autour d'un thé, sur une terasse d'un café chic à Paris. Je suis pressée d'y retourner, et cette fois je ne me sentirai plus touriste. Oh, et dans une vingtaine de jours, je serais à Madrid ! Je devrais être aux USA en ce moment. Le 19, demain et peut-être hier pour toi, cela fera deux ans que je suis partie aux Etats Unis. Nous fêtons en ce moment nos deux ans de torture, de jolies phrases, d'amour, de violence, de poison, de présence, d'absence, de désir, d'envie, de rêve. Nous avons deux ans.
Bon anniversaire, mon aimé.Je ne signe pas.
Avant que je ne jette ces mots bleuis, je commence ma poésie avec ces souvenirs. J'espère que vous pouvez sentir la nostalgie. J'espère que l'on me pardonnera. Peut-être me pardonnerais-je.
E.B.
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